Le mariage et l’amour à travers les âges
L’avènement de sociétés modernes a été l’origine d’un bouleversement radical dans les codes de vie ancestraux qui régissent la vie des hommes et des femmes. A travers les religions et les codes sociaux, le mariage a été érigé en union nécessaire, sacrée et irréversible pendant des millénaires, celle qui s’effectue pour la vie par nécessité de survie. L’amour n’était autrefois considéré que comme un paramètre d’importance minime.
Le changement des rapports homme/femme s’est accentué depuis la 2ème moitié du xx° siècle, et en même temps que l’union perpétuelle du mariage est de moins en moins perçue comme une étape incontournable de la vie, l’amour devient le critère prédominant dans le choix du/de la partenaire.
Conséquence du changement des mentalités
Les conséquences directes sont une explosion du nombre de divorces et une augmentation considérable de la proportion de célibataires dans notre société. A quoi bon se marier et rester avec quelqu’un pour qui on ne ressent (plus) rien ? Ce changement dans le rapport hommes/femmes a conduit en effet à l’acceptation du « vivre seul » de manière plus décomplexée. Comme le dit l’adage, il vaut peut-être mieux être seul que mal accompagné. Les hommes et les femmes paraissent être bien plus exigeants dans ce qu’ils attendent d’un/d’une partenaire, et cela est probablement dû au fait qu’ils ne se sentent pas aussi pressés par le temps comme pouvaient l’être les générations antérieures. Les hommes et les femmes se permettent d’attendre bien plus longtemps qu’avant avant de créer une famille, car ils veulent sans doute être certains d’avoir trouvé la moitié qui leur correspond vraiment. Cela représente une véritable manne pour les sociétés qui ont bien anticipé l’apparition de cette nouvelle classe sociale, au bon pouvoir d’achat dû à bons revenus et peu d’obligations financières familiales